samedi 17 janvier 2009

Helebrac nous reçoit

Perdu 7-0.
Un arbitrage à deux doigts d'une "irréprochabilité" absolue, qui a mis une ou deux touches (souvent deux) de sensibilité sur le terrain, voire en dehors: la première est ce moment où Kris, trouvant le temps long sur le banc sans sa bande de petits copains, a voulu tuer le temps, mais ce temps mort qui lui paraissait légitime, revenait en réalité à Dumy, seul maître à (sa)bord, la deuxième m'a semblé être le sémaphore utilisé par le double arbitrage (hé oui, excusez du peu) qui s'est soldé quelques fois par les deux bras tendus horizontalement les pouces vers le haut, un peu comme une double grâce qui serait donnée par l'empereur dans l'arène des jeux.
Nous avons eu droit en première balle de set et de match lors du 4ème set ( un droit?, je chercherai un terme plus approprié ultérieurement), nous avons eu droit, donc, à un service livré de dos, départ entre les deux jambes, ce côté clownesque nous a particulièrement transporté dans une allégresse sans nom, tant la sympathie du geste était pour nous plaire.
Notre jeu n'était pas régulier, il y a eu de bons passages, non Jack, je ne parle pas des passages à vide pendant lesquels tu nous exhortais, mais nous sommes restés au niveau en dessous trop longtemps pour envisager l'égalité.
Globalement, on ne peut pas dire que nous ayons poussé le bouchon trop loin, vu que nous l'avons laissé sur l'autoroute au niveau de la sortie Ikéa. Comme nous étions 8(+une) répartis en deux véhicules pourvus de téléphonie portative, cela a permis à Nyamaa d'apprendre la phrase :" je suis 150 m devant toi", au vu du temps passé à l'arrêt, nous avons bien pris le temps de la lui faire mémoriser. Il avait par ailleurs lui aussi une petite phrase apprise à nous faire entendre. Pour bien en faire profiter les convoyeurs de l'autre voiture, je pensais la lui faire replacer lors du match. Profitant du changement de côté du dernier set, 3-0 la marque était sans appel, je lui ai demandé de la redire pour bien nous en faire profiter tous. Je vous la livre sans l'accent :" L'échec est le fondement de la réussite"
Nous avons négligé la notion philosophique depuis tant d'années que nous sommes passés à côté d'une vérité en toute innocence.
Une dernière remarque, cette fois pendant l'aspect humide de l'après rencontre (par pudeur, je cacherai aux absents la façon dont Jack expliquait le déclenchement des douches), non, ici, il s'agit d'un autre aspect liquide d'après le match durant lequel Jack cherchait encore le subterfuge qui lui aurait permis un nouveau transfert, ne pouvant se décider pour la brune ou la blonde...
Suite des aventures, le 1-2-9 si je ne me trompe.
(si le prénom de Jack revient plusieurs fois dans ce billet, qu'il soit bien compris que c'est en toute amitié.)


Le père admire le grand frère et pense qu'il n'y a pas longtemps, il était un petit homme...

1 commentaire:

teller.al a dit…

Alors donc l'homme du match est le ref.!
La vedette du match est d'Jack
En l'absence d'Olivier et de Mandack c'est Leo qui fête sa joueuse entée.
Quant au score du match, il se solde par une solide dégelée. (C'est toujours ça d'épargné dans notre réservoir aux points gagnants. On les garde en réserve pour de moments meilleurs. Pas mal la stratégie !)